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L'aventure de mon petit avocatier

Alors voilà, en décembre 2016, l'idée saugrenue de faire pousser mon bébé avocatier m'a prise un beau matin, sans crier gare !

Après de multiples tentatives ratées et des kg d'avocats avalés (bah oui, avant d'avoir accès aux noyaux, il faut les manger... ;) ), voila que baby Gérard à vu le jour.

 

Il a mis un temps infini à sortir sa petite racine. Franchement, pour apprivoiser ces petites choses, ne soyez pas trop pressé-e-s !

 

Avant d'en arriver là, en raison de mes nombreuses tentatives, je ne sais pas exactement combien de temps le noyau à pris pour germer.

 

Comment préparer le noyau

 

Mon approche est simple. J'ouvrais l'avocat en essayant de ne pas abîmer le noyau avec le couteau, je le retirais puis le lavais de la chair à l'eau tiède. Ensuite, je le plongeais dans de l'eau tiède pendant 30 min et je le laissais sécher sur un sopalin durant quelques heures. Une fois sec, je plantais 3 cure-dents en triangle sur 2 mm et le posais sur un verre, que je remplissais d'eau claire.

Lorsque l'eau se troublait, je la changeais.

 

Je n'ai pas de recette miracle, car ça a marché pour celui là, et pour deux autres (que j'ai lamentablement assassiné avec une prise en charge trop brusque...) alors que pour des dizaines, ça a échoué.

 

La photo date du 20 février 2017. Je m’apprêtais à partir en voyage à Venise, j'étais trop contente de tout et alors que je m'affairais dans la maison en bouclant mes valises, j'ai aperçu la petite racine qui pointait le bout de son nez !

Elle aura attendue que je doive partir pour arriver, la chameau.

 


28.02.17

Lorsque je suis rentrée de mon voyage (oui je vous en parlerai promis ;) ), complètement jet-lagée, j'avoue ne pas avoir fait attention à baby Gérard. Mais le lendemain, j'ai halluciné devant la pousse !

D'un coup, cela s’accélérait, je voyais enfin l'espoir d'avoir mon propre arbre.

 

Lisant attentivement les consignes par-ci par-là, j'ai vu qu'il lui fallait beaucoup d'eau mais pas stagnante, du soleil en abondance mais pas brûlant.

Si la plante est soumise à la sécheresse, les feuilles vont brunir, sécher et tomber. Dès son retour à des conditions normales, il reprendra sa croyance, mais là où les feuilles sont tombées, il n'en repoussera pas.

Par contre, un excès d'eau provoque des feuilles molles et tombantes, qui peuvent également tomber si le problème persiste.


15.03.17

La pousse a lentement suivi son cours, jusqu'à la naissance de la tige.

J'avais dès le départ disposé le noyau dans un verre (plus pratique qu'un gobelet ou un bol etc. pour pouvoir constater des avancées de la pousse), sur un rebord de fenêtre et au dessus d'un radiateur. J'y ai vu là les conditions optimales pour que baby Gérard s'épanouisse.

 

J'ai lu à divers endroits sur internet des consignes différentes alors j'ai composé avec ce que j'avais. Vous verrez sûrement d'autres conseils, à vous de voir ce qui fonctionne le mieux. Il parait qu'il aime les environnements humides et plutôt chaud, ce qui correspondait le plus à ma salle de bain or c'est là qu'il a le plus dépéri.. :( Il a définitivement intégré la véranda ici. 

 

En revanche, dès que les feuilles virent le jour, j'ai veillé à ce que l'exposition au soleil ne soit pas trop directe, pour ne pas les cramer. Bien que le pauvre ait tout de même connu quelques déboires...

 


25.04.17

Le jour du transfert vers une nouvelle demeure : le pot en verre vert. Ça n'aura pas été mon idée la plus brillante.

Ce pot, bien que joli, n'étais absolument pas pratique pour arroser une plante dont on ne connais pas encore le rythme... Et j'avoue l'avoir asséchée/noyée plus d'une fois, ce qui a causé la chute des feuilles. Résultat, encore aujourd'hui, baby Gérard à la base de la tige dénudée.

Donc si vous vous lancez, sérieusement, mettez le tout de suite dans un pot avec une soucoupe, pour pouvoir vérifier s'il n'y a pas trop d'eau dans le fond.

 

Cela dit, le rythme d'arrosage change beaucoup selon les saisons. Durant l'été, il fallait l'arroser tous les deux jours. Or maintenant, en hiver, une fois par semaine c'est parfois trop. Je le conserve au froid, dans la véranda, afin de lui procurer le choc de température nécessaire pour qu'il fasse des fleurs, puis des fruits. Cela dit, on ne va pas se mentir, je sais qu'il est encore beaucoup trop tôt. On va dire que j'habitue baby Gérard à ce qui sera plus tard son rythme naturel. J'ai lu que cela prend dix ans pour obtenir des fruits.

Je vous l'avais dit au départ. Il ne faut pas être pressé-e-s !


01.06.17

De belles feuilles vertes, la tige de plus en plus solide, mon bel avocatier est lancé !

 

Aujourd'hui, six mois plus tard, la plante comporte plusieurs étages de feuilles supplémentaires. Elle pousse au ralenti de nouveau, depuis que les températures se sont fortement rafraîchies.

 

Je vous posterais de nouvelles photos par la suite, pour vous raconter la formidable épopée de Gérard ! ;)

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